Saut pendulaire à Saint-Guilhem le Désert
Une belle journée pour un saut pendulaire de toute beauté au sommet du roc de la Bissone à Saint-Guilhem le Désert. C’est ce week-end du 18 au 20 Mars que ce sont enchaînés des sauts d’un sommet de 180 mètres. Ce qui revient à s’élancer sur 125 m, dont 80 bon mètres en chute libre, pour finir en pendule sur le reste de la descente. Ensuite il ne restait plus qu’à effectuer un rappel, pour rejoindre le plancher des vaches. Et oui, c’est bien sympa de penduler, mais il faut bien redescendre.
Cette rencontre avec cette équipe de cordistes et highliners a débuter le samedi 18. A la base, j’étais partis pour une petite randonnée dans le canyon du Verdus, afin d’occuper mon après-midi. Et oui, faut bien tenir la forme. Pas que je sois un grand fan de rando, mais au moins je pouvais enchaîner quelques rappels et peut-être faire une rencontre de grimpeurs (pour le coup, je n’ai pas été déçu).
C’est donc en passant sur le chemin de randonnée en bas de voies d’escalade que j’aperçois tout le pendule équipé, volant au vent. Car oui, on peut dire que ça soufflait. C’est là que je fais le rapprochement entre toute l’équipe qui avait installer un camp de fortune au fond du parking. Je continue donc ma randonnée dans le canyon du Verdus et décide, donc d’aller toquer à la porte, histoire de savoir de quoi il en retourne. Ainsi j’apprend qu’un petit groupe de potes de divers horizons s’est réunis afin de penduler, sauf qu’aujourd’hui, bien trop de vent pour sauter. Il va falloir attendre demain…
Je décide de revenir le lendemain, afin de voir ça. Et de toute façon, il fallait bien que j’occupe mon dimanche. Je me pointe, donc vers les 14h en direction du pied des voies d’escalade du secteur du “Pilier”. J’y rencontre deux cordistes qui s’occupent de réceptionner les jumpers. Là on me dit que ça ne va pas tarder à sauter, et en effet, quelques minutes après je vois s’élancer quelqu’un. Enfin, s’élancer, c’est beaucoup dire, car on m’apprend, une fois arrivé en haut, qu’il avait demandé à être poussé. En tout cas, il l’a fait. Malheureusement, ce fut le premier et dernier saut que je vis, car le temps de remonter un autre avait sauté, et tout le monde a dût plier bagages, car il recommençait à souffler comme hier (en effet, on s’entendait à peine parler à cause du vent). Heureusement qu’ils y étaient depuis ce matin au petit jour.
C’est en revenant au parking que j’ai tenté le coup et ai demandé si il était possible sauter, ou tout du moins revenir demain, histoire de voir tout ça, quitte à donner un coup de main pour remballer le matos. On me dit, alors que des bras seront le bienvenu pour tout ranger, qu’on serait en petit comité, et donc qu’il serait probablement possible de sauter. Me revoilà de retour le lendemain à 8h sur le parking de Saint-Guilhem le Désert.
Après un petit café, on monte là-haut. La première à sauter, c’est son premier saut et départ en rotation accompagné d’un cri très singulier. Après avoir remonté la corde, son copain la rejoint et c’est mon tour. Le stress n’était pas encore réellement monté, mais comme toujours, c’est au bord qu’on est toujours moins à l’aise. Bon faut pas réfléchir et on s’élance! Franchement, c’est à vivre au moins une fois. Une sensation d’accélération avec le vent qui siffle dans les oreilles, c’est le kiffe! Avec cette petite remontée de coeur lorsque la corde se tend et vous embarque en pendule. Du pur bonheur (enfin ça dépend pour qui)! Bref, tout le monde a eu le temps de se refaire un deuxième saut, et il a fallut commencer à ranger le matos. C’est qu’il y en a; pour exemple la corde de tyrolienne faisait 900 mètres. Va t’amuser à tout lover!!! Bon timing, 2h30 de rangement, pas trop de galère, et ça nous permet de rentrer à la nuit tomber sur le parking, et d’aller prendre le petit picon bière de fin de journée (ok y en a eu 2).
En tout cas, je ne regrette pas d’être aller me balader ce samedi. Parti d’une rando pour finir en pendule de 125 mètres. Bon week-end dans une super ambiance, encore merci à eux!